Comment se rendre à une RNSTK ?

 

Témoignage :

En 1999 : le transport en commun pour ceux qui arrivaient par train. Nous avions laissé le plan de bus.

En 2006 : nous avions loué une voiture 9 ou 12 places pour faire la navette en supplément des voitures des paroissiens. Les gens arrivant sur Aix ou Marseille par train on assurait  le transport jusqu’à Gardanne.

Si le lieu n’est pas bien desservi c’est à la charge de l’organisateur de trouver une solution selon moi.

Quel profil pour un encadreur ?

 

Il est impératif que chacun des tafos soit accompagné d’au moins un encadreur, bien entendu, choisi en dehors du STK; il peut par exemple s’agir de parents ou de responsables de l’Eglise. Ce(s) responsable(s) sera tenu d’assurer l’encadrement des jeunes pendant toute la durée du séjour.

Il faudra aussi prévoir pour les mineurs de faire signer une autorisation parentale

On va dormir où ?

 

Vous parlez de couchages individuelles pour pasteur : attention des pasteurs sont mariés. Penser au couchage 2 lits/1grand lit : on ne separe pas un pasteur et sa femme ! ca marche aussi pour les mariés de moins d’un an et On évite aussi pour les mariés tout court. N’oubliez pas les encadreurs qui peuvent être des couples aussi.

 

Faites vous dormir les « grands » (parents/ jeunes couples mariés (il commence à y en avoir !) / encadreurs) avec les STK ?

Témoignage :

On a vu de tout pour dormir, en allant du dortoir (Toulouse) , jusqu’à l’hotel Formule1(Marseille 2006), en passant par les chambres pour 6 ou 8 (Strasbourg).

 

Le problème du dodo, c’est comment répartir tout ce beau monde : par STK, par sexe, par age ?

 

Par protocole, il faut privilégier quand même la séparation des filles et des garçons. Le but est d’éviter tout débordement.

– Grands dortoirs (RNSTK Toulouse)  : séparer filles et garçons. Sanitaires séparés également

– Chambres de 3,4-6 lits (RNSTK Strasbourg, Marseille 99) : idéalement attribuer un nombre de chambres pour un STK en veillant qu’il y ait assez de places pour séparer les filles et garçons + chambre pour encadreurs. Et le mélange direz vous ? Plutôt non pour rester groupé et éviter le  » c’est quel STK qui a la clé, vol d’affaires (normalement y en a pas) et les « il est où untel ? » Les chambres servent de point de ralliement.

– Bungalows ou équivalent (RNSTK Lyon et Orléans) : le risque est que les gens restent dans leurs bungalows dommage pour eux.

– Hôtel formule 1 (RNSTK Marseille 2006) : dans la même idée que pour les chambres avec lits, le problème à été que nous n’étions pas les seuls a occuper le lieu.

Qu’est-ce qu’on va manger ?

 

Difficile de préparer à manger pour 250 personnes ou plus. Pour avoir vu la préparation faite par le lieu de reception, et celle préparer par les membres de la paroisse qui reçoit, chaque organisation a ses avantages et inconvénients.

 

Si c’est les paroissiens qui préparent : on sait ce qu’on va manger, ça sera du repas malgache, en général, avec du riz. Cependant le problème qui risque de se poser sera l’organisation du repas (queue pour se servir, durée du repas), sans parler des gens qui doivent préparer, ce qui nécessite une grosse organisation. Un avantage certain, c’est que le prix par repas sera très souvent plus rentable que si c’est le centre qui prépare !

 

Si c’est le centre qui gère : on risque de manger ”français”, les quantités sont parfois un peu petite pour des jeunes dans la force de l’âge dirons nous !  Les horaires de repas seront assez rigides (entre midi et 13h par exemple). Le prix du repas comprend la main d’oeuvre pour préparer. Cependant le service sera (normalement) bien géré par des gens qui ont l’habitude.

Témoignage :

RNSTK 2006 : La commission repas a organisé les repas à thème, du barbecue, au repas malgache, asiatique, marocain…

RNSTK 2006 : Pour être sûr de bien manger, nous avons fait le choix que ce serait les membres de notre paroisse qui feraient le repas. Résultat tout le monde a mangé à sa faim des repas variés des 5 continents.

Faire un geste écologique ?

 

Les smartphones et tablettes se faisant de plus en plus, pourquoi pas faire une version électronique du programme ? Les jeunes le téléchargent avant de quitter chez eux. Pas forcément une appli, mais juste un pdf avec des tailles adaptées pour smartphones.

Est-ce que je peux m’amuser à la RNSTK ?

 

Foot, basket, volley, sports collectifs, rien de tel pour nouer des liens pourrait-on dire ! Et pourtant, ce n’est pas en amenant un ballon devant un terrain, et dire : “tenez ! jouez !” que tout le monde est satisfait ! Je pense notamment à nos demoiselles du STK qui sont un peu moins motivées à courir derrière un ballon sans parler que jouer en mixte, ça donne pas envie du tout (courir derrière un ballon invisible !!). Bref, les sports collectifs sont bien mais ne font pas tout. Et même si on ne maintient que du “sport ballon”, il faut un minimum de préparation suivant le nombre de participants !  C’est pourquoi il en faut, bien sûr, mais il faut aussi autre chose. Lors de la RNSTK Marseille, et initialement lors de la RNSTK Toulouse, a été proposé un grand jeu collectif, alliant bien sûr un peu de physique mais aussi de l’intellectuel. Le ludique ne doit pas être un loisir réservé à quelques uns, et les autres qui regardent !

Témoignage :

RNSTK 2000 – Toulouse : Des jeux de groupe en petites équipes : les équipes s’affrontent, 2 par 2.

RNSTK Bordeaux et Creil ont opté pour des jeux autour du sport (foot, basket). Succès mitigés car pas tout le monde était impliqué.

RNSTK 2006 : La commission ludique a organisé la fin d’après midi sport et le grand jeu ludique de samedi après midi. L’organisation des jeux dépend du nombre d’animateurs. Pour éviter que certains s’ennuient, nous avions instauré un déambulatoire, ou les jeunes avaient accès à des instruments de musique. Pour le ludique, nous avions bien sûr mis les sports collectifs, mais remis au goût du jour le grand jeu collectif : tout le monde joue !

 

 

Quels contenus dans les soirées d’une RNSTK ?

 

Témoignage :

Le ressenti des organisateurs en 2006 était que le vendredi représentait un intérêt limité dans une RNSTK, c’est pourquoi nous avons voulu faire du vendredi une vrai journée. De ce fait la soirée récréative a été marquée par un barbecue géant et un concert de New Gospel Family (histoire de montrer que si tu viens vendredi tu viens pas pour rien).

La soirée récréative de samedi a été plus « traditionelle » avec la participation de chaque sampana.

En 2006, nous avions volontairement « orienté » la soirée récréative du samedi soir en temps de louange ce qui impliquait qu’on ne souhaitait avoir que des prestations « évangéliques » c’est-à-dire qui proclame un message.

Quel genre d’enseignement faut-il trouver dans une RNSTK ?

 

Idéalement, comme on s’adresse à des jeunes, il faudrait pour avoir un impact, prévoir lors des temps magistraux s’il y en a, au minima une présentation sur powerpoint.

L’idéal aussi même si il y a le risque de froisser des intervenants c’est de prendre un intervenant dynamique ! De préférence plutôt jeune car il n’y a rien de mieux qu’un jeune pour parler à des jeunes !

Pourquoi dynamique, parce que le plus gros défi c’est de captiver les jeunes durant les enseignements et qu’ils repartent aussi avec quelques choses. Ce qui marche bien pour captiver les jeunes c’est des illustrations, des exemples, notamment sous forme vidéo.

A noter que la durée aussi d’un enseignement dit « magistral » ne devrait pas excéder 1h.

Prière vs RNSTK ?

 

Je vous laisse plutôt avec des hypothèses qui permettront d’orienter la mise à place d’un temps de prière dans une RNSTK : Comment aborder ce temps en général mal perçu par les jeunes : Atelier spécial, temps privilégiés, temps facultatif/obligatoire ?